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Actualiser ses compétences en conciliant études et emploi

L’Institut de formation supérieur (Ifosup) de Wavre dispense des formations de tous niveaux et pour tous, dédiées aux adultes qui visent l’obtention d’un diplôme, d’une série de compétences clés sur le marché de l’emploi ou d’une meilleure insertion socio- professionnelle. Nous avons rencontré sa directrice Valérie Vanderavero, qui nous a présenté l’institut en rappelant l’importance de la formation continue dans le monde du travail actuel.
Ifosup
Pouvez-vous nous présenter brièvement l’Ifosup, ses activités et les publics auxquels il s’adresse?
«L’Ifosup est une école de promotion sociale de Wavre. Elle accueille les personnes qui souhaitent développer ou actualiser leurs compétences en conciliant études et emploi; soit ± 1.800 personnes par an. Nos formations vont du secondaire au supérieur et sont liées à l’économie, l’informatique ou aux langues. J’y suis directrice depuis 6 ans. Au-delà des bacheliers en informatique, marketing et comptabilité, des BES en web et des sections techniques en comptabilité et électricité; l’année scolaire 2019-2020 voit l’ouverture d’un technicien en programmation et d’un technicien commercial. Nos formations secondaires se veulent des tremplins vers l’enseignement supérieur. Ces deux nouvelles sections peuvent donc être considérées comme les petites sœurs de nos bacheliers en informatique et marketing. Nous ajoutons aussi trois langues à notre offre: chinois, japonais et russe. Le chinois était incontournable de par l’implantation à Louvain-La-Neuve du China Belgium Technology Center.»
Quelle est la plus-value précise de la formation continue?
«La formation continue fait à présent partie intégrante du monde du travail. L’évolution technologique, la révolution numérique, l’évolution rapide des métiers, les changements apparus dans l’organisation du travail… autant de raisons d’acquérir de nouvelles compétences et de les mettre à jour de façon régulière. Nos formations ont un fort ancrage métier; les cours sont donnés par des pédagogues, mais également par des professionnels de terrain venus consacrer une partie de leur temps à l’enseignement.»
Quels sont vos besoins actuels en termes de formateurs?
«Le recrutement s’avère parfois être un challenge pour l’établissement. Nous privilégions les CV qui associent à la fois une expérience de terrain probante par rapport aux matières à enseigner et une formation pédagogique. Les cours techniques les plus pointus sont les plus difficiles à pourvoir. Nos cours ont beaucoup évolué avec le développement de l’e-learning et des outils numériques de travail collaboratif et participatif. Le contact humain reste central et privilégié non seulement entre étudiants, mais également entre étudiants et chargés de cours. C’est un peu notre marque de fabrique.»
De Youri Demianoff