Reverse mentoring : quand les jeunes deviennent une source de savoir

À l’heure du tout numérique, difficile de ne pas se laisser submerger par toutes ses nouvelles technologies et manières de communiquer. Pour rester connecté, il peut être intéressant d’apprendre auprès des connaisseurs : la génération Y.

Traditionnellement, les mentors sont des travailleurs qui disposent de nombreuses années d’expérience professionnelle à leur actif, mais une nouvelle tendance se dessine : le reverse mentoring ou le mentorat inversé. Cela consiste tout simplement à affecter un(e) jeune salarié(e) à un travailleur plus expérimenté afin que ce dernier apprenne de son/sa cadet(te).

Les jeunes professionnels issus de la génération Y ont baigné depuis leur plus jeune âge dans un environnement numérique. Ils en connaissent les codes et maîtrisent les outils, ce qui n’est pas toujours le cas pour les travailleurs plus âgés. Le rôle du jeune mentor sera donc d’aider ses aînés à mieux appréhender les outils du numérique et les usages des technologies de l’information et de la communication.

Pour les salariés de longue date, c’est l’occasion d’apprendre de nouvelles choses, d’être « à la page », mais aussi de s’ouvrir à un nouveau monde, tant digital qu’humain. La hiérarchie du savoir est inversée et cela permet également de gagner en humilité, d’une certaine façon. Les bienfaits seront les mêmes du côté du jeune salarié. Cette expérience lui sera également bénéfique, cela le formera. Il sera responsable de la formation d’autrui.

Du côté professionnel pur, ce concept de formation portera facilement ses fruits, notamment à travers le développement de stratégie commerciale et marketing en harmonie avec son temps.

Enfin, ce type de formation est très facile à mettre en place. Chaque entreprise peut organiser des formations en interne de reverse mentoring.

 

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Jennifer Mertens