Vous n’aimez pas être confiné.e ? Formez-vous à des métiers en plein air.

Avec l’arrivée du coronavirus, nos vies ont été chamboulées, que ce soit à la maison, au travail ou simplement dans nos vies communes. Certains ont découvert que l’implacabilité du télétravail n’était tout simplement pas faites pour eux. D’autres savent depuis toujours que le travail de bureau n’est pas une option.  

Il existe plusieurs professions qui s’exercent essentiellement ou presque en plein air. Dans les campagnes ou dans les villes, certains métiers sont très demandés. Plusieurs formations existent en Belgique francophone pour permettre aux plus curieux d’associer plaisir et travail. 

Agent.e des forêts

Une profession au contact direct avec la nature. Son rôle ne se limite pas qu’à surveiller et entretenir les forêts, mais également à sensibiliser les riverains et visiteurs, à appliquer les lois contre le braconnage ou l’exploitation abusive de la flore. Il peut être pratiqué sur plusieurs territoires. 

Une formation en environnement est nécessaire pour réaliser ce métier. Il est possible de commencer assez tôt, dès la troisième secondaire. 

Un bachelier professionnalisant en agronomie « Orientation forêt et nature » est également réalisable en Haute École, tel qu’à la HEPL à Liège, ainsi qu’a l’Université de Liège, qui propose une spécialisation en bioingénieur en « Gestion des Forêts ». Le Forem, propose une formation en cours du jour de six mois ou un an. 

Eleveur.euse de canins ou de félins

Son rôle est d’élever, de choisir et de faire reproduire des canins ou des félins dans le but d’avoir des petits en bonne santé et en accord avec les standards de la race. En plus, l’éleveur.euse s’occupe quotidiennement des animaux (soins, balades, exercices) en extérieur comme en intérieur. 

Aucun diplôme n’est nécessaire pour devenir eleveur.euse canin ou félin, cependant une formation adaptée est nécessaire. L’IFAPME propose une formation sur deux ans avec comme finalité le statut de chef d’entreprise. Aucune condition spécifique n’est requise pour accéder aux formations, mis à part son intérêt pour la profession. 

Jardinier.ère / entrepreneur.euse de jardin

Dans le secteur privé ou public, les jardiniers.ères entretiennent les espaces verts, mais pas seulement. En plus des multiples tâches possibles (tailler, tondre, élaguer, fertiliser, désherber, etc.), ils participent à la création et l’aménagement de parcs, jardins et de terrains comme les abords de routes, les carrières ou les voies d’eau. 

Il existe des formations pour les plus jeunes en technique ou en professionnel, dont la durée varie entre un et deux ans. Il existe aussi une formation à distance d’une durée de 3 à 6 mois, proposés par le CFD (Centre de Formation à Distance). L’EFP propose des formations professionnelles de deux à trois ans. L’IFAPME propose trois années d’apprentissage pour devenir un expert à la main verte. Il existe également des formations en alternance.

M.M

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