Les métiers qui font vivre les terrasses

Réouverture des terrasses, voici les formations de ces métiers 

Dès ce 8 mai, plusieurs des professions de l’horeca, à l’arrêt depuis longtemps, ont pu reprendre du service. Avec l’ouverture des terrasses, les Belges ont montré ce week-end que les discussions autour d’une table bien garnie leur avaient manqué. Sans oublier ceux qui les font vivre.

 

Barman.maid

Dans un bar, sur un bateau où au sommet d’un immeuble, cette profession peut s’exercer un peu partout. Sa pratique ne se limite pas à savoir concocter des boissons, il faut savoir préparer le terrain, nettoyer le matériel, gérer certaines commandes avec les fournisseurs, servir les clients, encaisser les additions et, dans certains cas, animer les salles.

Ils ou elles peuvent également se spécialiser dans des cours « haute gamme » ou d’alimentation spécialisée. Lorsque l’établissement est doté d’une réputation prestigieuse, il est nécessaire d’avoir acquis des compétences à la hauteur de ces exigences. 

L’EFP propose une formation d’une durée d’un an dont une partie s’exerce en alternance. Apprendre sur le terrain n’est pas obligatoire, mais largement conseillé.  Il existe également des formations en cours du soir proposées par l’IFAPME. Après la formation, il est possible d’être employé dans un établissement, de devenir indépendant ou de se spécialiser dans un autre domaine comme l'alimentation. Brussel Bar Connector est la première académie dédiée à la mixologie. Il est possible de réaliser des cours en tant que professionnel et en tant qu’amateur.

Restaurateurs.trices / Cusiniers.nières

Comme pour les barmans, les cuisiniers peuvent travailler n’importe où, selon l’établissement qui les emploie. Ce métier n’est pas de tout repos, mais reste très gratifiant. Préparer, cuisiner, inventer, créer, font partie des tâches de base que doivent accomplir ces maîtres de l’alimentation. Certaines sont plus spécifiques, ce qui demande d’être méthodique, discipliné et habile. Il ne s’agit pas toujours de s’occuper des cuisines, il faut pouvoir gérer les stocks, les brigades, respecter les réglementations et horaires, former des apprentis, etc.

En Belgique francophone, il existe plusieurs centres de formation pour devenir cuisinier et il est possible de commencer assez jeune. Dès le secondaire, des formations professionnelles ou en technique de qualification sont accessibles dans des écoles d’hôtellerie. L’Institut Roger Lambion (CERIA) à Bruxelles propose des formations variées.  L’IFAPME, propose une formation de 2 ans qui requière comme conditions d’avoir obtenu son certificat d’apprentissage ou son CESS ou d’avoir réussi un examen d’entrée. Le Forem propose trois formations : une formation pour devenir cuisinier allant de 3 à 6 mois ; une formation pour devenir cuisinier de collectivité (il s’agit de travailler dans des établissements tels que des écoles, des hôpitaux, des centres, etc.) ; finalement, une formation pour devenir chef de partie (cuisiniers qui préparent des spécialités). Il est également possible de réaliser une formation en promotion sociale, réalisable à tout âge.

Micro-Brasseur.euses

Ce n’est pas sur les terrasses que les brasseurs pratiquent leur discipline, mais c’est bien là que leurs produits sont en partie consommés. Cette activité commerciale va de pair avec le secteur de l’Horeca.

Pour devenir brasseur, il est important d’être passionné par les étapes de fabrication artisanale des bières, car ici, il ne s’agit pas (que) de consommer. Les brasseurs et brasseuses doivent connaître toutes les opérations  qui permettent d’obtenir de la bière (maltage, brassage, fermentation, maturation). Les débouchés sont multiples : devenir employé d’une brasserie industrielle ou artisanale, travailler dans des commerces spécialisés ou monter sa propre entreprise ; dans ce cas-ci, les micro-brasseurs doivent avoir reçu une formation en gestion. Savoir mettre les produits sur le marché, s’occuper des équipes et de la communication, assurer l’aspect financier et administratif représentent autant de tâches essentielles.

Les formations pour devenir brasseurs ne requièrent aucune condition spécifique. L’IFAMPE propose une formation à horaire décalé organisée en alternance. Des cours de gestions font également partie du cursus. 

D’une durée de deux ans, l’EFP propose également une formation de micro-brasseur qui offre un diplôme de « Chef d’entreprise micro-brasseur et certificat de gestion ». 

 

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M.M