Que faut-il savoir pour cette rentrée ?

Pour cette nouvelle rentrée, les mesures sanitaires n’ont pas été aussi assouplies que certains l’auraient souhaité. À Bruxelles, plus touchée que les autres régions en raison d’une hausse des cas non vaccinés, la quatrième phase du plan de cet été repose sur des restrictions toujours présentes. Cela ne déroute cependant plus le monde de la formation et du travail qui s’est vite adapté à la situation. 

 

Qu’en est-il des changements scolaires ? 

Depuis le mois de mai, la réforme des rythmes scolaires a été concrétisée et approuvée par les ministres PS, MR et Ecolo. Résultat, à partir de 2022, les élèves francophones débuteront l’année scolaire le 29 août à la place du classique 1erseptembre. S’en suivront deux mois de cours puis deux semaines de congé (22 octobre au 6 novembre) et d’encore un mois et demi avant les congés de Noël. Les cours reprendront durant le mois de janvier, jusqu’au congé de carnaval du 25 février au 12 mars. Les étudiants finiront ensuite leur année avec sept semaines de cours jusqu’au 7 juillet 2022. 

Il faudra également attendre le 2 octobre pour la réunion programmée des ministres concernant la réforme de la formation initiale des enseignants, au nouveau décret inscription, à l’évaluation des enseignants et la réforme des rythmes scolaires.

Des formations solides pour les travailleurs et demandeurs d’emploi

Malgré la crise du coronavirus qui a freiné plusieurs secteurs du monde de l’emploi, les formations on pu heureusement continuer d’avoir lieu en ligne. Cependant, pour cette rentrée, le retour du présentiel est de mise. Une façon de retourner aux formations de terrain et de permettre à nouveau les contacts sociaux.

La Région wallonne met de plus en place des opportunités pour les jeunes et les travailleurs afin de leur permettre d’acquérir ou d’affiner leur expérience. Les demandeurs d’emploi qui souhaitent se professionnaliser dans un métier qualifié de « métier en pénurie » sont d’autant plus sollicités par les établissements de formation. 

À partir de septembre, plusieurs centres mettent en place des formations dans des secteurs variés. L’IFAMPE propose 200 formations dont plus d’un quart sont en rapport avec les métiers en pénurie. À savoir qu’il existe une « prime à la formation de 350€ » pour les personnes qui obtiennent une formation dans un métier en pénurie ou dans une fonction critique.

Le Forem en Wallonie et l’EFP à Bruxelles se sont préparés eux-aussi pour cette rentrée. Des centaines de formations sont mises à disposition pour les intéressés. Formations longues, courtes, en alternance, continues, en enseignement secondaire ou supérieur, toutes ces formations sont adaptées selon le profil des demandeurs d’emploi afin de leur permettre de rejoindre le monde professionnel en étant solidement préparés. 

Certains secteurs sont également plus sollicités que d’autres. Autre les métiers en pénurie, il existe des métiers très prisés en raison des tendances actuelles et principalement en lien avec nos habitudes. Le secteur numérique et le digital, par exemple, sont deux secteurs qui se sont fortement développés et pour lesquels il est nécessaire de réussir des formations spécifiques. 

Qu’est-ce qui change autour des mesures covid ? 

« Depuis le 1ierseptembre, le port du masque n’est plus obligatoire dans les espaces accessibles au public des entreprises, des collectivités publiques ou associations. Même chose pour les évènements et fêtes privées de moins de 200 personnes à l’intérieur et 400 en extérieur, selon le choix des autorités locales ». 

Se retrouver à plusieurs chez soi ou ailleurs (lieux publics, touristiques, évènements, etc.) reste toujours une activité limitée à Bruxelles, contrairement aux autres régions où les mesures seront levées. Les restrictions concernant le couvre-feu, le nombre de personnes à table dans les restaurants, la musique, et le nombre de clients aux bars sont elles-aussi levées, sauf pour la capitale. À Bruxelles, l’Horeca et les lieux de nuits devront continuer à fermer à 1h du matin. 

Il faudra attendre début du mois prochain pour pouvoir danser dans les discothèques, quelque soit la région, mais les « entités fédérées pourront décider de se montrer plus strictes dans les modalités ». Les restrictions autour des activités liées aux clubs privés, mariages, enterrements, impliquant également l’interdiction des buffets, sont levées, sauf à Bruxelles où les masques restent obligatoires. 

Ensuite, et selon les décisions des autorités locales, les mesures actuelles concernant les évènements de plus de 200 personnes en intérieur et 400 en extérieur seront levées. Avec l’utilisation du safe ticket, il ne sera plus obligatoire de porter le masque et de surveiller les distances sociales. 

 

M.M

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