Formez-vous aux métiers d’avenir (3/3)

L’évolution des technologies, les transitions climatiques et les découvertes médicales sont des phénomènes qui favorisent ces mêmes secteurs dans un avenir relativement proche. Comme pour chaque époque, ces évolutions impactent le monde du travail. Quand certains métiers voient le jour, d’autres disparaissent…Quels sont ces métiers de demain et comment s’y préparer ? Voici les métiers de l’avenir dans le domaine de l’environnement. Une façon de mieux cibler son apprentissage pour adapter ses compétences ou en acquérir de nouvelles afin d’améliorer ses chances d’être embauché.

Responsable énergie en entreprise

Également appelé « Energy manager », ces responsables énergie ont pour mission de sensibiliser au sein d’une entreprise ou d’une institution leurs collègues sur les questions d’économie d’énergie. Communiquer sur les habitudes de chacun pour les modifier dans le but d’obtenir une meilleure utilisation et consommation de l’énergie est primordial. Ils gèrent également les aspects énergétiques de l’entreprise. Leurs compétences sont multiples (avoir des connaissances générales dans le bâtiment, les équipements techniques, les matières énergétiques, les énergies renouvelables, etc.) et nécessitent des aptitudes comme la communication et savoir élaborer des projets pour de meilleures performances énergétiques.

Pour se lancer, il est nécessaire d’avoir réussi un bachelier professionnalisant en haute école. Sur 3 ans, les étudiants se familiarisent avec les bases concernant les énergies alternatives et renouvelables. La Haute École de Liège (HEPL) propose ce bachelier spécifique. Une formation polyvalente regroupant les cours de: « Conceptuel théorique et appliquée (sciences et technologies énergétiques), de Technique de Gestion Eco-Énergétiques et de Philosophie Eco-Éthique et Développement Durable ».

Il existe également des formations pour les professionnels. Destinées aux travailleurs dans le bâtiment, aux conseillers énergies ou aux coordinateurs PLAGE (Plan Local de gestion de l’Énergie), une formation de 3 jours est proposée par Bruxelles Environnement. Mise en œuvre par « écorce » en collaboration avec « E² = MC » et « Cenergie » cet enseignement permet d’acquérir des bases de compréhension sur les consommations énergétiques et sur le rôle des « Responsables Énergie ».   

 

Juriste en environnement

De plus en plus, le droit de l’environnement prend de la place dans notre société, sans que les citoyens belges ou européens, les entreprises ou administrations ne s’y retrouvent toujours. La compétence principale des juristes en environnement est justement de connaître les textes et législations sur la protection de l’environnement. En fin de parcours, la spécialisation découle sur deux métiers : « juriste d’entreprise ou d’association et avocat ». 

À savoir que cette profession est demandée, car il existe une multitude de pays qui souhaitent refaire ou instaurer des législations dans ce secteur et un grand nombre d’entreprises ont ou demandent des experts en droit environnemental  au sein de leur service juridique.  

Pour devenir juriste en environnement, il faut avoir réalisé des études de droit dans l’enseignement supérieur. Pour débuter, un bachelier en droit est recommandé. Toutes les universités en Belgique francophone proposent ce bachelier (UNamurUMonsULBUCLULiège) ainsi que de Hautes Écoles telles que Saint-Louisl’EPHECCondorcet et la HEH.

Pour rejoindre le domaine de l’environnement, il faut réaliser un master de 2 ans et une spécialisation dans le « Droit de l’environnement et droit public immobilier »  de 1 an. Ce dernier est proposé par l’Université Libre de Bruxelles (ULB), l’Université de Namur (Unamur) et la Haute École Saint Louis qui collabore avec l’Université Catholique de Louvain (UCL).

 

Ingénieur.e en management environnemental

Leur mission consiste à accompagner les entreprises, associations ou organisations dans la structure des projets de management, dans ce cadre de  protection de l’environnement. Ils prévoient les meilleures méthodes et approches en matière de prévention des risques environnementaux selon la structure de l’entreprise. Toujours en connaissances des réglementations en vigueur (cadre législatif, labels, etc.). 

Selon une analyse du Forem, « la demande pour ce métier devrait croître à court et moyen terme sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs liés à l’importance du développement durable au cout de l’énergie, de l’eau, de l’élimination des déchets, etc., cumulé au contexte réglementaire, économique, sociétal ». (2013)

Pour devenir ingénieur en management environnemental, il est recommandé d’avoir obtenu un master en « Bioingénieur en Sciences et Technologies de l’Environnement » qui permet de spécialiser les étudiants autour des sujets tels que la « préservation, la restauration et l’exploitation durable des ressources naturelles et de l’environnement en général. » L’objectif étant la « formation des étudiants à la mise au point de solutions innovantes et à la gestion de projets liés aux enjeux environnementaux ». (UCL). 

Un master en « Sciences et Gestion de l’Environnement » permet également d’acquérir des compétences spécifiques nécessaires pour cette profession. L’Université de Liège (ULiège) propose ce master d’une durée de 2 ans, il a pour objectif de « former des professionnels aptes à encadrer et à diriger des équipes dans le monde socio-économique dans des domaines qui peuvent concerner les états de référence, les technologies et les modes de gestion de l’environnement ». 

 

M.M

>> Retrouvez plus de 3000 formations ici