J-3 du Championnat européen des Métiers

Du 22 au 26 septembre, vingt jeunes talents belges concourent en Autriche pour la 7^e  édition du Championnat européen des Métiers (EuroSkills). Une compétition qui met à l’épreuve diverses disciplines ou les compétences des participants sont mises à rude épreuve. Une façon de booster ses performances, son CV et de se créer un réseau. 

C’est sur la musique « James » d’Oscar & the Wolf que la Belgique a ouvert le défilé des nations pour la cérémonie d’ouverture, il y a trois jours. Environ 3.000 personnes remplissaient la salle du Stadthalle Graz pour y assister. Parmi eux, plus d’une vingtaine de supporters belges étaient venus pour soutenir leur équipe de jeunes talents, les « Red Bears ». Le Président de la République autrichienne, Alexander Van der Bellen et le Commissaire européen de l’Emploi et des Droits sociaux, Nicolas Schmit ont d’ailleurs exprimé l’importance de ces compétions via un appel en ligne affirmant : « Vous êtes l’avenir de l’Europe ». 

Pour cette année, les disciplines dans lesquels les Red Bears concourent sont : les arts créatifs et mode, technologie de l’information et de la communication, industrie (conception mécanique DAO, intégrateur robotique, mécatronique et soudage), construction (aménagement des parcs et jardins, ébénisterie, maçonnerie, menuiserie, etc.), transport (technologie automobile) et les services (boulangerie, cuisine, esthétique). Tels des sportifs, les candidats se sont préparés, entraînés et sont également suivis par des experts lors des épreuves. 

Tous les talents qui participent cette année ont déjà réussi une formation dans leur domaine et beaucoup d’entre eux insistent sur l’expérience en entreprise. Aujourd’hui, réaliser des stages est essentiel pour décrocher un job. Avoir une meilleure connaissance du terrain augmente catégoriquement ses chances d’être embauché. Participer à des championnats et des concours est un élément supplémentaire à ne pas négliger dans son dossier. Ici, l’aspect pratique est aussi important que le côté théorique. 

 « J’ai effectué un stage auprès d’un roboticien qui cherchait des jeunes pour l’aider. Je n’avais aucune notion de la robotique, mais j’en suis rapidement devenu passionné. Après mon stage et ma formation, j’ai demandé à passer du temps là-bas. Et pendant 7 mois, j’y suis allé pour apprendre ; c’est de l’investissement. Je peux passer 10 h sur un robot sans m’en rendre compte. J’ai cette curiosité de vouloir en apprendre toujours plus ». (Youssef Rami, jeune talent en intégration robotique, EuroSkills 2021)

Plusieurs centres de formation en Belgique proposent des enseignements pour ces disciplines. L’IFAMPE propose plus de centaines de formations dans presque tous les secteurs. L’EFP, et  Le Forem proposent aussi un large éventail de formations, réalisables en formation continue ou alternée, à distance, en autoformation ou en entreprise, selon le secteur choisi. Il est également possible de se former très jeune dans des centres scolaire spécialisé dans le technique ou plus tard dans des Instituts, des Athénées ou de Hautes Écoles. 

 

Voici selon les secteurs, quelques établissements en Belgique francophone qui proposent ces formations :

 

Arts créatifs et mode

Bruxelles : La Cambre, L’IFAPME

 

Technologie de l’information et de la communication

Bruxelles : ULB

Louvain-la-Neuve : UCL

Liège : ULiège

Digital Wallonnia

Siep

 

Industrie

La Haute École de Hénalluxà Seraing propose des formations spécialisées en électromécanique en mécatronique et robotique. 

 

Construction (aménagement des parcs et jardins, ébénisterie, maçonnerie, menuiserie, etc.)

Architecture et Jardins : IPEA La Reid et ISIA (Gembloux)

Ébénisterie : Institut Saint-Luc (Tournai)

Maçonnerie : IFAPME

Taille de pierre : l’IFAPME

 

Transport  

Technologie automobile : IPAM, HELHa (Mons)

 

Services (boulangerie, cuisine, esthétique)

IFAMPE

 

M.M

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