Formez vous en archéologie et décelez le passé

Une découverte de tombeaux en Égypte, des boiseries gallo-romaines à Chartres, des vestiges à Bruges ou la reconstitution d’un « événement tragique» à Charleroi, les archéologues arpentent les différents lieux historiques pour reconstruire le passé afin de mieux le comprendre. 

Cette semaine, plus d’une quinzaine de corps ont été exhumés au Bois de Cazier. Depuis, le processus d’identification a démarré. En plus des compétences de la police technique et scientifique de la Police judiciaire fédérale, le savoir-faire des archéologues est de mise. 

Les missions des archéologues diffèrent selon leur spécialisation. Cependant, leur tâche principale consiste, au travers de différentes méthodes et activités, d’assurer, de valoriser et de préserver le patrimoine archéologique. Souvent amenés à voyager, les archéologues peuvent travailler longtemps en extérieur. Sur des zones de fouilles, des vestiges, des bâtiments, etc. Cela ne leur empêche pas de travailler également en intérieur, dans des laboratoires par exemple. Le milieu des archéologues est très diversifié. Ils interviennent dans les villes ou dans des zones très reculées voire désertiques. 

Leur savoir-faire est précieux et nécessite d’acquérir des connaissances théoriques solides au préalable. 

Pour devenir archéologue, il faut réussir un diplôme universitaire avec l’obtention d’un master spécialisé en archéologie. Cette discipline, vieille de plusieurs siècles, nécessite d’avoir un bon sens de l’observation ainsi que des connaissances scientifiques poussées. 

Plusieurs universités proposent un bachelier en Histoire de l’Art et Archéologie en Belgique francophone. À LiègeBruxellesLouvain-la-Neuve et Namur, le cursus se décline sur 3 ans. Les étudiants suivent une formation principalement théorique, en histoire de l’art ainsi qu’en archéologie. Ils se familiarisent aux périodes historiques importantes, découvrent l’évolution de l’architecture dans le temps, les différentes techniques de construction, les artistes qui ont marqué l’histoire et tant d’autres. À savoir qu’il est possible de réaliser des stages de fouilles pendant l’année. Ces derniers peuvent avoir lieu en Belgique, mais également à l’étranger. Il est donc intéressant de se renseigner auprès de sa faculté.

Étudier les façons de construire, de peindre, de travailler, décomposer les œuvres pour en comprendre leur agencement et réalisation, observer, reproduire, répertorier, restaurer, conserver, fouiller, permettra aux étudiants de développer des aptitudes au-delà d’une connaissance de base en histoire. Ces connaissances permettront aux étudiants d’acquérir de vraies compétences d’analyse.  

Concernant les spécialisations, l’UCL et l’ULB proposent un master en histoire de l’art et archéologie, orientation générale, avec plusieurs finalités au programme. 

Louvain-la-Neuve présente un « Master de spécialisation conjoint en conservation-restauration du patrimoine culturel immobilier », Bruxelles propose une « finalité archéologique » et une  « finalité européenne en archéologue et arts précolombiens ». À Liège, l’université propose un master assez singulier avec une spécialisation en archéométrie. Cette dernière est une discipline qui consiste à utiliser des techniques physiques et chimiques pour étudier l’archéologie. 

 

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M.M