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"Le droit à la formation pour les travailleurs est réformé"

Un accord a été conclu par le Gouvernement fédéral sur le budget 2022 ainsi que d’autres réformes. Parmi elles se trouve la réforme du marché du travail. Les métiers en pénurie sont principalement ciblés avec une attention particulière sur l’application de certaines mesures telles que la réduction des emplois vacants dans des métiers en pénurie.
Ce mardi, le ministre de l’Emploi, et vice-Premier, Pierre-Yves Dermagne (PS) affirmait : «On ne parle donc plus d’une moyenne sur l’entreprise. À moyen terme, chaque travailleur aura droit chaque année à 5 jours minimum consacrés à de nouveaux apprentissages. Aujourd’hui, la formation en entreprise est insuffisante. Et elle est surtout extrêmement mal répartie : par exemple, 65 % des hautement diplômés avaient suivi une formation en 2016, contre 20 % chez les peu diplômés. Pire encore : un travailleur âgé entre 55 et 64 ans a aujourd’hui trois fois moins de chance d’être formé qu’un collègue âgé de 25 à 34 ans ».
Dans ce contexte, le Gouvernement souhaite encourager la mobilité des travailleurs d’une région à une autre. Les demandeurs d’emploi bruxellois ou wallons qui acceptent d’être engagés et de travailler dans un métier en pénurie en Région flamande pourront conserver pendant un certain temps une partie de leur allocation de chômage en plus de leur salaire.
Très important également, certaines primes régionales prévues pour les demandeurs d’emploi et qui souhaite suivre ou suivent déjà des formations de métiers en pénuries seront défiscalisées.
Dans le but obtenir d’atteindre des quotas individuels de formation, contre les 2 jours par travailleurs de la législation actuelle, chaque travailleur devrait d’ici 2024 disposer de cinq jours de formation par an.
« Les Régions disposeront par ailleurs d’une autonomie renforcée en termes de disponibilité des demandeurs d’emploi ».
M.M
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