Écologie et mode, en quête de nouveauté

La semaine de la mode belge s’est clôturée ce dimanche. Un événement qui dédie sept jours aux marques et aux créateurs belges, dans le but de mettre à l’honneur les atouts locaux.  Une occasion de montrer leurs talents et leurs savoir-faire au service de la mode avec comme nouveauté cette année, l’écologie.

Proposé par Mode Unie (fédération des détaillants de mode indépendants) et de Creamoda (fédération belge de la mode pour les marques et les fabricants), cet événement est dédié à la mode et aux marques belges. Une façon de montrer la vivacité du secteur de la mode en Belgique. 

De plus en plus, dans le but de responsabiliser les personnes dans leur manière de consommer, le processus de fabrication des vêtements est pris en compte. Pour éviter la consommation du « prendre-transformer-jeter », la Semaine de la Mode Belge a souhaité mettre en avant les nouvelles façons écologiques de production du textile.

Formations styliste

Le métier de styliste se décline sous plusieurs formes et nécessite plusieurs compétences. Créer, concevoir de nouvelles collections (personnelles ou définies par un client/une marque). Cela nécessite aux stylistes d’avoir autant de compétences créatives que de connaissances dans le processus de productions, en plus d’un savoir-faire technique (patronage, confection, modélisme, etc.). Une formation complète est donc recommandée pour se lancer dans le secteur de la mode.

Plusieurs centres de formation et hautes écoles proposent des formations de stylisme en Belgique. 

L’EFP propose une formation de 3 ans pour devenir styliste. En fin de cursus, les étudiants sont diplômés en tant que chefs d’entreprise-concepteur de mode et leur est aussi délivré un certificat de gestion. La pratique se fait en entreprise, ce qui permet aux étudiants de se former dans des conditions réelles. Quelques conditions sont requises pour être admis. La formation coûte 325€ par an. 

• Avoir 18 ans au 31 décembre de l’année d'inscription 
• Avoir obtenu son CESS. 

Une même formation de 3 ans est proposée par l’IFAPME. Destinée aux jeunes de 18/25 ans et +, le cursus met en avant l’apprentissage en alternance et délivre également un diplôme. Être créatif, faire preuve de curiosité intellectuelle, de sensibilité artistique et avoir le sens de la recherche, doivent être des aptitudes déjà acquises. Certaines conditions sont demandées pour être admis. Les frais d’inscriptions coûtent 325€.

• Avoir obtenu son CESS, 
• Ou/ un diplôme de formation CECR (Coordination et encadrement Couturier-Retoucher), 
• Ou/ un diplôme de 6^eprofessionnelle section habillement ou un diplôme de la formation chef d’entreprise dans un métier artistique. 

La Haute École de Saint Luc à Bruxelles, propose un bachelier en stylisme. Une formation en « horaires adaptés » (niveau supérieur de type court). Cette formation professionnalisante permet aux étudiants d’intégrer le secteur de la mode « en exerçant leurs compétences dans les domaines de la création, de la production, de la commercialisation… ». L’École revendique sa volonté d’apprendre aux jeunes les techniques tout en étant sensible au phénomène de mode. Pour s’inscrire à la formation, consultez le site des Ateliers Sait-Luc.

À Liège, la Haute École de Mosane (HELMO) propose elle aussi un « Bachelier en textile – Techniques de Mode ». Ce bachelier permet aux jeunes d’acquérir plusieurs compétences telles que la connaissance des tendances et des modèles, les procédés de réalisation et la prise en compte des contraintes industrielles. Un enseignement pour préparer aussi les étudiants à devenir de fins connaisseurs du marché de la mode, des besoins des consommateurs et du marketing. 

M.M

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