Formez-vous dans la défense des droits de l'homme

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a lancé son coup d’envoi ce jeudi 25 novembre. Seize jours d’activisme se dérouleront dès lors jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre. Des métiers qui réunis ont l’objectif : sensibiliser les personnes à « mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ». Lesquels sont-ils et comment s’y former ? Voici quelques pistes… 

Travailler pour l’indépendance des femmes, pour le respect des droits de l’homme, la protection de l’environnement ou le développement durable, est l’objectif principal des Nations Unies (ONU). Les avocats ou juristes, les politiques ou experts voire même les activistes sont des professions qui peuvent aller dans ce sens. Pour travailler à l’ONU, par exemple, il n’existe pas de formations à proprement parler. Il est cependant conseillé de se former en sciences politiques, en relations internationales ou en droit pour se diriger vers ce type de carrière. Cependant d’autres études peuvent aussi donner accès à ce secteur.

Il existe en Belgique francophone plusieurs établissements qui permettent de se lancer dans ce type d’études. Les Universités de Bruxelles, l’ULB et Saint-Louis, Namur (UNamur), Louvain-la-Neuve (UCL), Liège (ULiège) et Mons (UMons) proposent toutes un bachelier en sciences politiques et un bachelier en droit. 

Concernant les spécialisations, l’UCL propose un « Master en sciences politiques, orientation relations internationales » réalisable sur deux ans. Ainsi que pour l’ULB et l’ULiège qui proposent toutes deux ce master. 

Il existe quelques pistes pour pouvoir rentrer aux Nations-Unies ; parmi elles, réaliser un stage au sein de l’organisation peut devenir un vrai atout lors de l’étape de recrutement. Par le biais du programme « Junior Professional Officers (JPO) » des Nations unies et le « Donor Funded Staffing Program (DFSP) », l’organisation recherche du personnel. Dans ce cas, il est obligatoire d’être de nationalité belge. 

Par ailleurs, les activistes aussi peuvent s’impliquer dans les causes humanitaires et les luttes pour le respect des droits humains. Mise à part un grand intérêt pour des causes citoyennes, pour devenir activiste il est nécessaire de participer aux débats et mouvements, d’être informé, de défendre, sensibiliser et valoriser les droits et devoirs citoyens. Cependant, il n’est pas toujours facile de se lancer seul. Il existe alors une formation proposée par un groupe de sensibilisation, « Agir pour la Paix ». De longue ou de courte durée, ces formations sont dédiées aux particuliers, collectifs, groupes, associations, etc. 

M.M

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