Les métiers en pénurie se multiplient à Bruxelles

Certaines professions se font de plus en plus pénuriques au sein du marché de l'emploi bruxellois. Ce sont les secteurs de la construction, de l'informatique et des soins de santé qui sont les plus touchés.

La liste des métiers dits "critiques" s'allonge de plus en plus à Bruxelles, d'après Actiris et view.brussels. Le manque de candidats pour ces professions peut s'expliquer par deux raisons : soit parce qu’elles se font rares sur le marché et demande des compétences bien spécifiques, soit parce que les candidats disponibles n’ont pas les bonnes qualifications. N'oublions pas non plus les métiers "redoutés" et "fuis" par les candidats, synonymes de conditions de travail pénibles et exigeantes.

Dans cette optique, tout l'enjeu repose dans la nécessité d'adapter en continu l'offre de formations et de réviser régulièrement cette liste de métiers pénuriques. Première réaction : pour l’année scolaire 2022-2023, de nouvelles études ont été ajoutées comme la gestion hôtelière (la sécurité industrielle et environnementale, la formation d’enseignant en maternelle ou encore le management en logistique.

Les secteurs de la construction, des soins de santé et de l'informatique, eux, restent les bêtes noires du marché de l'emploi à Bruxelles.

Comme l'indique le site HR Square, Actiris préfère voir le défi de manière positive et encourager les jeunes futurs travailleurs à s’inspirer de ce catalogue pour choisir ses études car « choisir un métier en pénurie, c’est augmenter ses chances de trouver rapidement un emploi ». D’autre part, pour ceux qui sont déjà sur le marché, mais au chômage, il est possible de suivre les formations proposées tout en conservant ses allocations.

>> Découvrez toute notre offre de formation